1. la nuit infernale (1)


    Datte: 30/11/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... droite. Au hasard. Je cours maintenant dans les herbes hautes, qui fouettent mes jambes, et dans la terre. Mes pieds s’enfoncent par moments dans la boue, des épines griffent ma peau. J’entends les chiens aboyer derrière moi. Je suis à bout de souffle, quand je m’aperçois que je rentre dans un bois, touffu. J’essaie de me cacher, tout en sachant qu’ils vont m’attraper. Tôt ou tard. A travers les branches, je vois la lueur des lampes torches qui crèvent la nuit, à ma recherche, et je décide de ne pas fuir davantage. Ça ne sert à rien. Je me contente de me plaquer au sol, malgré la boue. Les aboiements s’approchent encore plus, et j’entends maintenant les voix de mes chasseurs. Femmes et hommes. Ils doivent être proches les uns des autres, à quelques mètres de moi. Et puis soudain, les branches craquent juste à côté de ma cachette. Un chien grogne. Le faisceau d’une lampe s’arrête sur moi. — Elle est là !! On l’a trouvée !, crie une voix de femme. C’est Clotilde. Elle m’empoigne par les cheveux, et m’oblige à me lever. Dans la lumière de la torche, je prends conscience de l’état de mon corps : griffé, maculé de boue, mes pieds d’une saleté à faire peur… Les trois femmes victorieuses m’entourent, attachent à nouveau mes poignets, et exhibe leur proie à l’équipe mâle qui les félicite. Je dois marcher jusqu’au manoir, malgré mes pieds douloureux. Quand nous arrivons, Faustine empoigne un tuyau d’arrosage, et elle entreprend de me laver, à grands coups de jets. L’eau glaciale ...
    ... m’arrache des cris, mais elle insiste jusqu’à faire disparaître la moindre trace de terre. Alors seulement, on m’oblige à remettre mes chaussures pour retrouver la grande salle, les bras bloqués derrière mon dos. Arrivées dans la salle, mes trois chasseresses se mettent nues également. — Elle est à vous, mesdames, constate Marc. Que voulez-vous lui faire subir ? — Elle va être notre esclave, annonce Faustine, qui est décidément la maîtresse des autres femmes. Elle va être fouettée, godée, pendant qu’elle devra nous faire jouir, l’une après l’autre. — Allez-y !, répond Marc. Et après, elle sera à nous. Un sentiment de panique s’empare de moi. Mais il est bien temps. Julie s’installe dans un grand fauteuil, et elle écarte largement ses cuisses. Elle me regarde maintenant dans les yeux, avec une expression perverse, et elle ouvre avec ses doigts les lèvres de son sexe, ornées de percings. Pendant que Faustine s’empare de la cravache, abandonnée sur la table, Clotilde sort d’un panier d’osier un œuf vibrant, et sa télécommande. Elle saisit mes poignets entravés, et m’oblige à m’agenouiller, face à l’entrejambes de Julie, et à me pencher en avant. Le "public" s’approche et m’entoure. Il y a cinq ou six hommes – je n’arrive pas à les compter. Deux femmes aussi. Les salopes ! Clotilde m’ordonne de me cambrer et d’ouvrir les cuisses. Comme je ne m’exécute pas assez vite, un coup de cravache cingle mes fesses. Je pousse un cri de surprise, et je sens une main ouvrir mes petites lèvres. ...
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