Celle-là vit
Datte: 04/11/2019,
Catégories:
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... chambres et la surprenne plus qu’à demi-nue. Que ça puisse passer pour un accident. Elle n’avait aucune envie qu’un type lui saute dessus, ça non. De toute façon elle savait se défendre. Au pire, elle n’aurait qu’à crier pour réveiller toute la maisonnée. Effrayée par son propre scénario, elle regagna vite sa chambre. Elle se demanda si elle était comme ces tarés qui ouvrent leurs imperméables devant les écolières. Dans son lit, avant de dormir, elle pensa à la petite amie de Livio. Elle était si belle et drôle et intelligente, avec des yeux clairs et des seins en poire qu’elle lui tèterait bien. Et puis elle sentait bon. Elle aimerait tant se mettre entre eux, qu’il et elle s’occupent d’elle avec autant de tendresse et de douceur qu’ils en avaient l’un pour l’autre. Ses expériences sexuelles lui avaient appris que l’acte n’était pas nécessairement aussi violent qu’elle se l’était imaginé. Le lendemain, le jour était déjà bien avancé quand elle émergea du sommeil. Elle s’habilla et descendit dans la cuisine vide où elle trouva sur la table de quoi faire un copieux petit déjeuner à base de confiture maison, de pain complet et de tomme de brebis du coin.« Merci, maman chérie ! » pensa-t-elle, toujours inquiète qu’elle ne mange pas assez. Il y avait aussi un petit mot à son intention qu’elle lut en mordant dans sa tartine : "Ma puce, moutons malades, je vais au vétérinaire. Peux-tu couper le bois stp ? Papa." La jeune femme soupira, corrigea mentalement « chez le vétérinaire ...
... » et engloutit un bol de thé sencha au yuzu. La nuit avait été courte et son sommeil tourmenté… Une fois rassasiée, elle se rendit à la grange où l’attendait le tas de bois à couper. Elle avait eu la flemme de se changer et enfilé les protections par-dessus sa tenue de ville. Puis elle fit le vide dans son esprit. Le maniement de la tronçonneuse nécessite d’être entièrement dans ses mains et certainement pas en train de vagabonder dans ses pensées. Pile ce qu’il lui fallait. Avec son jean et ses bottines à talons et son engin en main, elle aurait été parfaite pour une publicité sexiste de matériel de bricolage. La fin de journée arrive vite quand on se lève tard. Elle avait terminé toutes les tâches domestiques et commençait déjà à préparer le repas du soir. Elle avait passé un confortable kimono de soie bleu et ses pantoufles toutes douces en fausse fourrure. Ses longs cheveux dorés étaient relevés en un chignon afin de prévenir la chute d’éventuels copeaux de bois dans la soupe. Un bruit à l’étage attira son attention. Elle monta l’escalier à pas feutrés, ouvrit la porte de la salle de bain et se trouva nez-à-nez avec un inconnu. Elle le toisa, méfiante. Brun et mal rasé, à peu près son âge, à peu près de sa taille. — Pardon, Mademoiselle, je ne voulais pas vous faire peur.— Vous êtes ?— Contrebassiste ; vos parents m’hébergent pendant les festivités.— Ah oui, je vous croyais déjà partis, vous et votre collègue !— Oui, en effet, je… Elle n’écoutait pas son explication et ...