1. Le pas du cheval du chevalier (parodie)


    Datte: 02/10/2017, Catégories: fhh, inconnu, bizarre, forêt, Masturbation pénétratio, délire, humour,

    ... fabalabuteurs… des heu, affalubateurs… heu… enfin, ce que vous avez dit ! Oui ! Nous le sommes ! Pélagie s’assied à côté d’eux, cachant mal son hilarité. — Et c’est quoi, un affabulateur ? Grand silence. Puis des réponses en vrac. Armand (hésitant) : Un poète ? Anatole (plus terre-à-terre) : Un bouffon ? Armand (voyant la tête de Pélagie) : Un farfadet peut-être ? Anatole (qui a subitement très chaud) : Un oiseau ? Armand : Un troubadour ? Pélagie : Hihihihi… Anatole (s’entêtant) : Un gros insecte ? Armand : Un pèlerin ? Anatole : Un marchand ambulant ? Pélagie : HIHIHIHI… Armand (heureux de divertir Pélagie) : Un troll ? Anatole (s’échauffant) : Un amant ? Armand (fleur bleue) : Un chevalier galant ? Anatole : Une sorte de vache ? Pélagie : HIHIHIHI ! Armand : Un brocanteur ? Anatole (égrillard) : Un tissu près du corps ? Armand : Ne sois pas ridicule, Anatole ! On ne peut pas être du tissu ! Anatole : Parce qu’on est des trolls, peut-être ? Armand : C’était pour rire ! Toi et tes histoires de vache ! Pélagie : HIHIHAHA ! Anatole : Sans vouloir vous offenser, Sire, elles ne sont pas plus sottes que vos histoires de farfadet… Armand (agacé) : Tu es vraiment culotté Anatole, je préfère être un farfadet qu’un gros insecte ! Anatole : Pour ça, il faudrait que vous sachiez ce que c’est, Sire ! Armand (furibond) : Tiens donc ta place, majordome à la gomme ! Je ne t’ai pas demandé ton avis ! Anatole : Sire, vous ne savez même pas à quel siècle on est… Armand : Parce que toi tu ...
    ... le sais, peut-être ? Pélagie : AHAHAHA !! Arrêtez, je vais faire pipi dans ma culotte! Les deux hommes se taisent, choqués. — Pipi ? C’est vraiment ce que je pense ? demande Armand.— Vous portez une culotte sous vos drôles de chausses ? fait Anatole, plus intéressé par le popotin de Pélagie. Elle reprend alors tout à fait le contrôle d’elle-même, et leur fait un clin d’œil. — Buvez, pendant que c’est encore chaud. Dans un bel ensemble, les deux hommes boivent une gorgée. Puis recrachent le liquide de la même manière. — Pouah ! s’exclame Armand, grimaçant. Quelle horrible mixture !— Bouuh, fait Anatole en secouant convulsivement la tête. Vous avez raison, Sire, c’est mauvais !— Si vous ne buvez pas, vous partez, menace Pélagie, qui s’amuse en fait comme une petite folle. Les deux hommes déglutissent, se concertent du regard, puis boivent leur tasse en silence, les yeux fixés sur Pélagie, qui les observe sans sourire. — Eh bien voilà, vous voyez que ce n’est pas si dégoûtant ! dit-elle joyeusement en reprenant les tasses vides. Ils lui sourient d’un air piteux. La nuit est tombée depuis longtemps. Pélagie a fait une omelette aux champignons pour le dîner, et les deux hommes ont mangé sans plus faire d’histoire. Puis ils se sont réfugiés au salon, où Pélagie a fait un bon feu de cheminée, ce qui a ravi les deux comparses. Elle leur a servi de la goutte de son grand-père, et tous les trois ont maintenant très chaud. Ils regardent la télé, émerveillés, vaguement effrayés. Pélagie ...
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