1. Le pas du cheval du chevalier (parodie)


    Datte: 02/10/2017, Catégories: fhh, inconnu, bizarre, forêt, Masturbation pénétratio, délire, humour,

    ... fois de mauvaise grâce.— Et vous, Armand ?— Bien sûr que je le sais ! se récrie le chevalier d’un air offensé. Je suis né en… en… 1400 et quelques.— Quelques quoi ? rétorque Pélagie, tranquillement.— Je ne sais point, ma douce dame, capitule le chevalier.— Et, question cruciale, savez-vous en quelle année nous sommes ? Disons, à quel siècle ?— Quel si… siècle ? bégaye le chevalier, qui va finir par tomber dans les pommes. Le quinzième, je suppose ! Pélagie reste un moment silencieuse, essayant de sonder l’esprit de ses deux invités. Une moue déforme sa belle bouche rouge. — Non, tout faux.— Comment ça, tout faux ? proteste le chevalier en faisant brusquement tintinnabuler quelques objets qui pendent le long de son amure, dont une épée dans un fourreau noir. Nous savons bien à quel siècle nous appartenons !— Sauf votre respect, Sire, intervient courtoisement Anatole, je pensais que nous étions au dix-neuvième siècle, puisque nous sommes le 3 novembre de l’année 1885.— Comment ça, Anatole ! réplique violemment Armand en le considérant avec sévérité. Comment pouvez-vous croire de telles foutrebouilles !— Sire, je vous assure que…— Stop ! Taisez-vous ! les interrompt Pélagie, plus très sereine à présent. De toute façon vous avez tort tous les deux. Nous sommes au vingt-et-unième siècle ! Grand silence. Puis soudain Armand tire une chaise et s’assied pesamment. — Ventrebleu, ce ne sont que des faussetés, tout cela, murmure-t-il pour lui-même.— Parfaitement, renchérit Anatole en ...
    ... s’asseyant à son tour sur une chaise. Grand silence. — Voulez-vous du thé ? s’enquit Pélagie, qui se sent un peu coupable d’avoir semé la zizanie. Le regard que lui lance Armand est vide et ahuri. — Ah oui, c’est vrai, marmonne-t-elle. Vous ne savez pas ce que c’est. Bon, je vous en prépare, et nous verrons bien. Elle saisit trois tasses dans un placard, les remplit d’eau froide, sous le regard découragé des deux lascars, et les fourre au micro-ondes. — AAAH ! Par Mortebouse, qu’est-ce que cette diabloterie ? s’écrie Armand en sursautant loin de sa chaise, les yeux fixés sur le micro-ondes. N’êtes-vous point une enfant du diable ? Par quel tour de mauvaiseté avez-vous amené cet objet dans notre monde ? Agacée, Pélagie arrête le micro-ondes et vrille ses yeux noirs dans ceux, bleus et terrifiés, du pseudo chevalier. — Oh, arrêtez vos conneries, un peu ! aboie-t-elle, perdant son self-control. Ce n’est qu’un micro-ondes, enfin !— Un « miquereauonde » ? répète Armand en dardant sur elle un regard apeuré.— Un MICRO-ONDES, un four, quoi ! Anatole, figé sur sa chaise, ne dit rien mais les contemple tous deux, les dents serrées par la terreur. — Un four ?— Un objet qui chauffe les aliments, Sire, ajoute Anatole dans un entrechoquement de dents. Ça produit le même résultat qu’un feu de bois, mais en plus rapide.— Comment sais-tu tout cela, mon fidèle serviteur ? s’étonne Armand.— J’en sais foutrement rien ! s’égare Anatole, lui d’ordinaire si courtois. Grand silence. Pélagie a posé une ...
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