L'histoire de Rebecca Reisenbach
Datte: 22/02/2021,
Catégories:
fh,
jeunes,
hotel,
entreseins,
Oral
nopéné,
nostalgie,
regrets,
... inoffensif. – Écoute, on a essayé de se mettre à quatre dans la salle de bains. Horrible. On étouffait. Le réalisme de la scène vaut celui d’un film : mon cerveau de mâle envisage distinctement Rebecca à quatre pattes sur l’un des lits, ses seins lourds balançant au rythme de mes coups de reins. D’improbable, cela devient absurde quand soudain, Brunehilde, Clarisse, Armelle et Karine surgissent de la salle de bains, hilares. Coupez ! J’ai les yeux dans le vague. On entend une voix dans la rue et les échos sourds de la musique d’un voisin. – Qu’est-ce que vous comptiez faire au juste ? Après nous avoir surpris ? Brunehilde a un sourire triste. – Rien, je crois. On lui en avait déjà assez fait voir. Elle s’arrête. Je ne cille pas. Elle doit rompre un silence qui s’éternise. – J’aimerais bien savoir ce qu’elle devient. Pas toi ? – Si, si. Je me tais encore. Que lui avaient-elles fait voir à la fin ? Brunehilde soupire. – Je vais te raconter une chose, tu dois la raconter à personne. Même si ça date. D’accord ? – D’accord. Ce n’était pas une véritable promesse. Et mieux, cette histoire à ne raconter à personne, Clarisse l’a couchée sur papier avant moi. Nous avions eu une route épuisante vers Rome. Je sais que pour ma part je m’étais endormi probablement en Suisse au milieu de la nuit, et réveillé à l’occasion d’un arrêt à l’aube près de la gare de Milan. On avait rejoint l’hôtel, sur le Janicule, en début d’après-midi. Nous étions six dans la chambre. L’étranger pour nous, ...
... c’était à notre porte, la Belgique, le Luxembourg, où l’on parlait français et prenait nos francs ; notre grande ville c’était Metz ; et nous voilà en Italie, nous voilà à Rome. Ô gaudium urbis videndæ. C’était un jour de février si beau que nous avions ouvert la fenêtre. Rebecca s’était endormie après sa douche. Couchée sur le côté, elle n’avait rien sur elle qu’une culotte et deux serviettes, l’une enroulée autour du corps, l’autre nouée dans les cheveux. Quand Armelle sortit de la salle de bains on lui soufflait de ne faire aucun bruit. Elle s’approcha sur la pointe des pieds. Elle se pencha sur Rebecca. Les autres pouffaient. Elles arrêtèrent quand Armelle glissa un index dans le décolleté. Puis elle tira doucement. La serviette se dénoua et l’un des pans tomba sur le lit. Armelle se saisit de l’autre et le repoussa derrière. Rebecca était offerte aux regards. Sa poitrine opulente qui s’étalait sur la serviette-éponge blanche les hypnotisait toutes. – Elle avait des seins magnifiques, magnifiques ! Rien à voir avec les miens… Armelle restait agenouillée au pied du lit, comme si Rebecca n’allait jamais se réveiller. De temps à autre, elle se retournait vers les autres, qui restaient interdites. D’un coup Rebecca ouvrit les yeux et Armelle la recouvrit de sa serviette. Elle eut le toupet de lancer : — Dis donc, Rebecca, tu t’étais découverte ! On a tout vu ! L’autre rougit et se redressa pour s’asseoir sur le bord du lit. – Vu quoi ? Que je suis moche ? – Arrête, t’as une ...