1. Le rêve de l'été


    Datte: 08/04/2021, Catégories: fh, inconnu, vacances, campagne, amour, revede, Oral pénétratio, consoler, occasion, nature,

    ... Il y avait à présent quelques nuages, une courte pluie n’était pas exclue. Heureusement, je trouvai à m’abriter dans une grotte suffisamment peu profonde cependant pour que je puisse profiter de la douceur de la nuit qui tombait. J’étais accablée de fatigue, pourtant je ne m’endormis pas immédiatement, plongeant dans une rêverie mêlée de ce demi-sommeil si propre aux hallucinations. Il était là, une partie de mon esprit le voyait dans un brouillard, à travers mes paupières closes. Ma main descendit lentement le long de mon corps, j’aurais voulu que ce fût la sienne, c’était la sienne… Il me prenait dans ses bras, mes doigts avaient atteint mon clitoris et commençaient à le caresser. Non, c’était lui qui m’embrassait, lui dont les mains si douces faisaient sourdre une si agréable humidité au bas de mon ventre. Un de mes doigts se glissa dans mon sexe, c’était sa langue qui explorait mon intimité, il s’appliquait, j’aimais cela, je le désirais. Un autre doigt rejoignit le premier… Il me prenait enfin, ma respiration se faisait haletante, je poussais des petits cris qui montaient peu à peu, j’allais jouir… Dehors, il tomba une pluie fine, abondante et soudaine. Les pulsations de mon cœur se calmaient. La pluie cessa. J’étais seule dans la grotte. La nouvelle journée commençait avec un temps assez maussade en comparaison des jours précédents, mais sans risque de pluie. Mal reposée par ma nuit, je roulais d’abord assez lentement, puis de plus en plus vigoureusement au fur et à ...
    ... mesure que le soleil perçait, à nouveau chaud et généreux, chassant les nuages du ciel et de mon cœur. J’allais au hasard. Mais était-ce vraiment le hasard, comme lorsque l’avant-veille, j’avais choisi le chemin forestier ? Sans que j’en eusse réellement conscience, sans qu’il y eût besoin de consulter la carte, sans même une hésitation aux intersections, et, pourtant, sans rebrousser chemin à proprement parler, je me dirigeais, avec un coup de pédale de plus en plus décidé à mesure que le paysage se faisait familier, vers l’endroit indiqué par l’inconnu. Après tout, s’il connaissait la région, ce pouvait être réellement un site à ne pas manquer. Et puis peut-être… Alors que j’approchais du but, l’itinéraire se faisait de plus en plus compliqué, les chemins étroits. Il me fallut tout de même consulter la carte, jamais je n’aurais pu trouver sans indications. Enfin, je fus arrivée. Le site était d’une beauté à couper le souffle. Les arbres, à proximité du sommet d’une petite colline isolée, avaient laissé place à une clairière parsemée de fleurs sauvages, parmi lesquelles virevoltaient encore papillons et abeilles, et qui exhalaient, alors que la journée touchait à sa fin, un parfum subtilement délicat. La vue était splendide, plus encore peut-être que sur le promontoire, et surtout étrangement vierge de tout village ou maison, qui, même éloignés, rappellent encore dans la solitude la présence des hommes. Le silence, souligné par les chants des oiseaux qui saluaient l’arrivée du ...
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