Maria-Consuela, la Colombienne
Datte: 05/05/2021,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
volupté,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
fdanus,
fsodo,
init,
... pouvions passer quelques jours ensemble, elle exigeait une chambre séparée qu’elle regagnait toujours après une folle étreinte. À la longue je m’étais presque habitué à cette lubie. Et j’avais été même surpris quand, par un hasard extraordinaire, elle me proposait de rester avec moi, toute une nuit. Alors, c’était la fête. Nous passions une grande partie de la nuit à faire l’amour, comme de jeunes chiens fous, comme si cette nuit-là devait être notre dernière nuit d’ivresse. Sentiment prémonitoire, étrange. Il y a moins de dix jours de cela, nous avons été réveillés par de violents coups dans ma porte d’entrée. Réveillés en sursaut, à mes côtés, Maria-Consuela ouvrait-elle aussi de grands yeux, apeurés. Pour une fois qu’elle était restait là, blottie dans mes bras après une folle soirée d’amour, notre réveil était brutal. Je n’eus pas le temps de mettre un pied sur le plancher que six grands gaillards, tout de noir vêtus, encagoulés, casqués, faisaient irruption dans notre chambre, se précipitaient sur notre lit et nous ceinturaient sans ménagement. Maria-Consuela hurlait et sanglotait. Au milieu de ses cris, j’ai pu enfin entendre une phrase presque rassurante : — Police… Personne ne bouge ! Bien que la situation soit particulièrement effrayante, deux flics m’avaient déjà retourné comme une crêpe en me coinçant les bras dans le dos. L’un d’entre eux m’appuyait violemment, et de tout son poids, son genou au niveau de mes omoplates. La tête à moitié enfouie dans l’oreiller, ...
... nu comme un ver, je suffoquais et je tentais de comprendre ce qui se passait. Dans un brouillard de larmes et le regard à moitié caché par le moelleux de l’oreiller qui m’étouffait, je voyais Maria-Consuela, elle aussi nue, être traitée de pareille manière. Par deux fois, avec une rage et un courage admirable, elle avait réussi à désarçonner le flic qui tentait de la maîtriser. Tout en hurlant, en les invectivant dans sa langue, elle faisait fi de sa nudité et ne cessait de gigoter, de se contorsionner, rendant toutes les manœuvres de la police particulièrement vaines et difficiles. Il leur fallut plusieurs minutes et le renfort de deux costauds pour qu’ils arrivent à lui passer une paire de menottes dans le dos. Soufflant, vitupérant, ahanant, les cheveux en bataille, elle me regardait en m’interrogeant en pleurant silencieusement. Enfin un civil entra dans la chambre. Il ordonna qu’on nous retourne et qu’on couvre notre nudité. Alors seulement il a expliqué qu’il était là pour exécuter un ordre d’expulsion qui concernait Maria-Consuela. Je restais abasourdi. Cet ordre de reconduite à la frontière était immédiat. Quant à moi, j’étais poursuivi pour, je le cite « hébergement d’un clandestin, sans papier et recherché par la police de son pays. Subornation de témoin dans une affaire criminelle ». Comme j’ouvrais la bouche pour protester, il ajouta « résistance et rébellion à la force publique ». Extrait de notre lit, manu militari et sans ménagement, recouverts d’une couverture ...