1. Maria-Consuela, la Colombienne


    Datte: 05/05/2021, Catégories: fh, couple, amour, volupté, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation fdanus, fsodo, init,

    ... de survie, les flics nous ont embarqués chacun dans une voiture différente. Dire que j’avais la rage, c’était encore un mot trop faible pour décrire mon état d’esprit. La haine ! C’est ça. J’avais la haine chevillée au corps et j’en tremblais. Je n’ai pas pu voir ni revoir Maria-Consuela. Après 48 heures de garde à vue, entrecoupés d’interrogatoires et de séances d’intimidations musclées, je me suis retrouvé devant un juge, heureusement en compagnie de mon avocat. Après un nouvel interrogatoire et sur un ton peu amène, il m’a signifié mes chefs d’inculpations, prononcé ma liberté surveillée et mon interdiction de quitter le territoire. Alors j’ai enfin pu regagner mon domicile, tout au moins, ce qui restait de mon domicile. La police avait tout fouillé. Plus un livre n’occupait sa place sur les étagères de ma grande bibliothèque. Plus un vêtement n’était à sa place dans la penderie. Plus un flacon ne disposait de son contenant dans la cuisine et la salle de bain. Mon lit, lieu de prédilection de mes fredaines avec Maria-Consuela, n’était qu’un amas dépenaillé et lamentablement éventré qui gisait au milieu d’un fatras incroyable. Le tsunami policier s’était acharné sur mon intérieur. Que cherchaient-ils ? Mystère. Qu’avaient-ils trouvé ? Mystère aussi. Seuls mon passeport, mon carnet d’adresses et mon ordinateur avaient disparu ainsi que mon stock de CD-Rom. Dégoûté, écœuré, je me suis alors précipité à Roissy, au centre de rétention des étrangers. Malheureusement ce ...
    ... bâtiment, isolé au milieu des pistes de l’aéroport, ne m’était pas accessible. De loin, j’ai seulement pu remarquer qu’une horde de CRS montait une garde vigilante et armée, véritable garde-chiourme moderne d’une république qui se dit « démocratique » et conserve comme devise « liberté, égalité, fraternité ». Mais quelle était cette république qui expulsait les étrangers manu militari alors qu’ils avaient fait une demande d’asile politique ou parce qu’ils craignaient pour leur vie, dans leur pays. Quelle est cette république qui use de méthodes policières dignes des républiques bananières ou des régimes totalitaires ? Pas la mienne. Ah ! Non, certainement pas la mienne. Le cœur gros, les larmes plein les yeux, la gorge serrée par la colère et la haine au ventre, je suis reparti voir mon avocat. Par lui, j’ai alors appris que Maria-Consuela venait d’être embarquée de force dans un avion à destination de Bogota, solidement encadrée par deux agents colombiens qui étaient venus l’extrader. L’extrader ? C’est le terme légal, applicable aussi bien à un prisonnier qu’à un témoin ! Ensemble, nous avons cherché un moyen de la faire revenir en France, de lui offrir une nouvelle vie, digne et meilleure. Bien sûr, j’ai immédiatement proposé de l’épouser, de partir à Bogota pour aller me marier devant un consul de France et pouvoir rentrer à Paris, la tête haute et la bague au doigt. Mais mon bavard m’a expliqué que si dans le cas de clandestin « classique » cela pouvait en effet fonctionner, ce ...