Maria-Consuela, la Colombienne
Datte: 05/05/2021,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
volupté,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
fdanus,
fsodo,
init,
... et après m’avoir embrassé une fois encore avec gourmandise, elle se sauva. Maria-Consuela était décidément difficile à apprivoiser. Cette fuite, qui fut la première et qui ne serait pas la dernière, était certainement sa façon à elle d’acquérir autonomie et indépendance dans un monde qui lui restait hostile. Bien que depuis huit mois de résidence en France, Maria-Consuela restait toujours sur ses gardes. Par la suite, il suffisait que j’apparaisse devant elle en compagnie d’un ami pour que je la sente se crisper, prête à bondir à la première occasion et se sauver. Lorsque nous étions seuls, face-à-face, elle savait pourtant se montrer chatte, amoureuse, attentionnée. Il lui faudrait encore de nombreux mois de palabres à n’en plus finir, de suppliques de ma part pour qu’elle accepte, enfin, de dormir une nuit, au moins une nuit complète avec moi et encore, c’était lors de circonstances exceptionnelles. Au bout d’une bonne année et demie d’ébats presque quotidiens, et de départs précipités juste après eux, nous avions aussi mis à profit ces rencontres pour visiter la capitale. Maria-Consuela était curieuse et gourmande de tout : art, architecture, histoire, littérature, gastronomie. Elle avait une soif de connaissance insatiable. Pour elle, je jouais le rôle de guide, de mentor, d’instructeur, de découvreur, d’initiateur. Chez elle, tout était sujet à émerveillements. Je remarquais aussi quelques changements chez elle. Son regard était de moins en moins souvent triste. Ses ...
... périodes de langueurs, où de petites ombres venaient obscurcir son front, s’espaçaient. Dans la rue, elle commençait aussi à prendre plaisir à admirer les boutiques. Je ne savais jamais résister à un de ses battements de main, un peu enfantin, quand elle stoppait net devant une jolie robe, un magnifique chemisier ou un accessoire pour dame. Alors, nous entrions dans la boutique et sous le regard un peu perplexe de la vendeuse, je l’incitais à essayer la robe ou le chemisier. Généralement, son œil et son goût étaient précis et nous ressortions, un sac chargé de notre emplette. Sur le trottoir, après avoir rapidement regardé autour d’elle, elle osait alors se coller à moi et m’embrassait à pleine bouche, quelques secondes avant de reprendre une attitude distante et presque hautaine en parfaite latine qu’elle était. Car à ce moment-là de notre rencontre, je n’avais même pas encore réussi à lui faire admettre de nous promener main dans la main. Quand nous déambulions, il existait toujours une distance entre elle et moi et elle avait toujours un pas de retard sur moi. C’était aussi une façon d’aborder la vie, une culture profondément ancrée en elle et difficile à faire évoluer. Pour fêter dignement le second anniversaire de notre rencontre, j’avais décidé de l’emmener en Italie, à Venise. Quoi de plus romantique que la cité des Doges ! Bien entendu, je n’avais pas pris l’initiative seul. Je lui en avais parlé un peu avant, car je voulais éviter de la mettre dans l’embarras. C’était ...