1. Les mémoires de Popaul


    Datte: 15/08/2021, Catégories: f, h, fh, religion, fgode, hgode, délire, humour,

    ... de son prénom)… Rien que d’y penser, elle rougissait. J’appris plus tard que pour elle, le sexe n’était pas même un sujet tabou : le sexe n’était pas, point barre. À 55 ans, elle m’avoua fièrement avoir pu conserver le diamant qui dormait entre ses fesses. Mais n’anticipons pas. Elle tournait autour du bureau, se demandant ce qu’elle devait faire. Je vis à son regard qu’elle avait pris sa décision. Je plongeai dans un nouveau sac à main. Celui de Laurence exhalait de douces fragrances, genre Chanel 5. Celui de Marguerite sentait seulement le renfermé, l’eau bénite et la vieillerie. La compagnie d’un missel et autres bondieuseries qui me toisaient de haut ne seyait guère à mon caractère libertin. Chemin faisant, je me disais que cette fois je n’échapperais pas à la décharge, ou pire, à la crémation. Je pensais aussi au désespoir de Laurence quand elle constaterait ma disparition. Désespoir qui durerait le temps qu’elle exige de son Lolo d’en acheter un nouveau. Marguerite dut avoir peur que je souille sa poubelle. Je me retrouvai au fond du jardin dans un réduit à outils. À ma vue, râteaux, bêches et autres ustensiles de jardinage furent pris d’un fou rire inextinguible. Quand enfin ils se calmèrent, une pioche se fit le porte-parole de la petite communauté pour me demander si leur patronne avait enfin décidé de verser dans le stupre et la fornication. Je leur expliquai, ce qui déclencha une nouvelle crise de fou rire. Laurence me manquait, mais mieux valait cet appentis que ...
    ... la décharge. J’allais sans doute y moisir (quel mot horrible !) un certain temps ; heureusement, ces outils se révélèrent une bande de gais lurons. Je passais des moments très agréables en leur compagnie. Cette inaction forcée ne dura que quelques jours. Un soir, nous eûmes la surprise de voir débarquer mademoiselle de la Craquette. Furtivement, en catimini, comme si les outils pouvaient la juger, elle me délogea de ma tanière. Elle m’emmena sous une avalanche de plaisanteries grivoises de mes colocataires. Direction sa cuisine, sur sa table. Elle s’assit. Sans me toucher, elle m’observait. Moi aussi. Sa poitrine soulevée par l’émotion, son souffle court, ses joues roses de honte ! Mademoiselle avait une idée derrière la tête (enfin quand je dis la tête !), une idée pas vraiment en conformité avec sa religiosité. Attendrissante, dans sa blouse à fleurs que n’aurait pas reniée sa grand-mère. Elle avança une main timide. Le round d’observation se terminait. Elle me toucha, ou plutôt m’effleura. Comme elle l’avait fait au presbytère, sa main se retira aussitôt comme si… puis elle revint. Cette fois elle promena son index sur toute la longueur de ma hampe, me décalotta timidement et me recalotta avant de l’éloigner avec un petit soupir. Sa respiration s’affolait. Elle s’empara de mes boules qu’elle serra très fort entre ses mains fébriles. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que j’étais sa première bite. Du simple toucher, elle passa à la caresse. D’instinct, elle mit ses ...
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