Les mémoires de Popaul
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
f,
h,
fh,
religion,
fgode,
hgode,
délire,
humour,
... » qu’il avait utilisé lors de notre première joute en lui interdisant de se masturber devant elle. Par la suite, lorsque nous commencions à nous amuser, il allait au salon regarder la téloche. J’avais une vie de rêve. Les histoires d’amour finissent mal en général. Celle-ci ne dérogea pas à la règle. ********** Laurian, leur fils, préadolescent boutonneux (un préadolescent est boutonneux comme une sardine est à l’huile) d’une douzaine d’années, curieux comme on peut l’être à son âge, en fouillant dans le sac de sa mère me trouva. En bon enfant du XXIème siècle, il n’ignorait pas ce qu’était un sextoy. Cette trouvaille l’amusa beaucoup et n’aurait pas prêté à conséquence s’il n’avait pas voulu « se la péter » devant son copain Damien. Il profita d’une visite de Laurence à sa grand-mère (c’était le seul endroit où elle ne m’emmenait pas : elle aurait eu honte que sa maman me découvre) pour me subtiliser. Laurian allait faire sa communion solennelle cette année-là, et tous les mercredis il allait au catéchisme. Je l’accompagnai donc au presbytère où se déroulaient les séances. Il avait l’intention de me montrer à Damien puis de me reposer où il m’avait pris. C’était compter sans la maladresse d’un ado stressé par l’interdit et l’œil perçant de mademoiselle Marguerite de la Craquette qui leur dispensait la bonne parole. — Laurian, Damien ! Vous ne m’écoutez pas. Vous avez l’imp… Mais Laurian, qu’essayez-vous de cacher ? L’adolescent, rouge comme une tomate, tentait tant bien que ...
... mal de me dissimuler dans son sac à dos. Trop tard, mademoiselle le devança. Elle m’arracha des mains de mon voleur pour me lâcher aussitôt comme si je l’avais brûlée quand elle se rendit compte de ce qu’elle tenait. — Mais… mais… mais, bêla-t-elle. Où avez-vous trouvé cela ? Silence gêné. Il ne pouvait quand même pas dire que j’appartenais à sa maman. N’attendant pas de réponse ou préférant ne pas en avoir, elle enchaîna rapidement : — À votre âge, c’est honteux ! Je vais en parler à l’abbé, à vos parents ! Franchement, Laurian, vous me décevez et vous décevez le Seigneur qui vous regarde. Je doute que le Seigneur inquiétât beaucoup Laurian, mais l’idée que cette vieille peau desséchée le cafte à ses parents… De rouge homard, il passa à blanc linceul. Mademoiselle de la Craquette me ramassa prestement et me jeta dans un tiroir de son bureau qu’elle referma (le tiroir, pas le bureau) tout aussi prestement, comme si me toucher lui avait donné un avant-goût des tourments de l’enfer. — Oublions ce fâcheux incident et continuons. Où en étions-nous ? Ah oui. En ce temps-là, Jésus… Je ne le savais pas encore, mais j’avais changé de propriét… euh, d’amante. ********** Les enfants partis, Marguerite me sortit du tiroir, me tenant du bout des doigts, d’un air dégoûté comme si j’étais contagieux. Elle me posa sur le bureau. Je voyais bien qu’elle se trouvait fort embarrassée (et pourtant l’hiver n’était pas venu). J’imaginais son petit cinéma mental. Parler à l’abbé Rurier (Alexandre ...