1. Les mémoires de Popaul


    Datte: 15/08/2021, Catégories: f, h, fh, religion, fgode, hgode, délire, humour,

    ... semblant. — T’es vraiment un pauvre type… Te déguiser en femme de petite vertu, tu n’as pas trouvé mieux ? Et avec une de mes robes ! Une robe élégante ! Sur toi, on dirait… Tu imagines si notre fille te trouvait comme ça ?— Mais…— Fais-moi le plaisir de te taire ! T’enlèves cette robe, tu l’as souillée à jamais. Et je ne porterai certainement pas les mêmes fringues qu’un travelo. Tu la jettes à la poubelle.— Je…— Ainsi que tout ton assortiment de pacotilles. Et t’as jusqu’à ce soir pour la remplacer et je ne veux pas du Kiabi. Tu ne perds rien pour attendre, espèce de porc… Bonne âme (bien qu’il la traitât de salope), elle alla chercher un sac-poubelle. Il profita de sa courte absence pour faire disparaître la cage à écureuil sous le lit : un grief de moins. Quand elle revint, il avait ôté la robe. — Dis-moi que je rêve. Je croyais que tu avais utilisé mes sous-vêtements. Mais ces… les mots me manquent pour qualifier ces choses… Comment une femme honnête pourrait-elle mettre de telles horreurs ? C’est tout juste bon pour les dames qu’on voit sur le trottoir.— Je…— Je t’ai dit de te taire. Tu es ridicule dans cette tenue, mon pauvre ami. Bien évidemment, tu jettes tout.— Mais… Pour la première fois, Laurence abandonna son langage châtié : — Ta gueule, connard ! Tu nettoies les cochonneries que tu as faites. Tu refais le lit correctement. Tu nettoies aussi ta face de pourceau : ton maquillage de catin n’a pas résisté à ce que tu lui as fait subir. Normalement à ce point du ...
    ... récit, si l’on suivait le scénario habituel, Laurence devrait se révéler une salope finie qui féminiserait à mort son mari et le confierait à ses nombreux amants. Ben non, pas de pot, Laurence est une femme affreusement normale, hétéro et très conformiste. Situation guère réjouissante pour ma pomme : j’allais terminer ma vie dans une déchetterie quelconque au summum de ma forme sans même avoir connu de femme. Quelle tristesse, et surtout quel gaspillage ! Je ne peux vous conter la suite de la scène. Du fond du sac où j’étais enfermé avec mes ami(e)s, nous n’entendions que des bribes, que des bruits… puis les vociférations reprirent de plus belle avant l’extinction des feux. Nous supposâmes que ça n’allait pas être la fête du plumard pour Laurent cette nuit-là ! ********** Souvent femme varie… Le lendemain matin, on vint nous chercher. En route pour la décharge. Tout faux. On ouvrait le sac. Le coquin, il allait récupérer sa petite panoplie. Tout faux encore. La main qui s’introduisit dans le sac se révéla bien plus féminine que celle de Laurent. Pas un coquin, mais une coquine. Elle nous étala sur la table de la cuisine. Elle me mit de côté avec mes amis bas et porte-jarretelles. Elle prit en main le soutif rembourré, le reposa. — Pauvre Lolo ! Mes nénés n’ont pas besoin d’un capitonnage, ricana-t-elle en se remontant les seins. Elle avait raison : sa poitrine opulente qui tendait son tee-shirt ne nécessitait aucun artifice. Elle s’occupa ensuite des porte-jarretelles. — Pas mal ...
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