1. Ma vallée (1)


    Datte: 22/11/2017, Catégories: Divers,

    ... suivante, ce cadeau, celui de son corps, fut doublement apprécié. Pourtant, il y a un mot que je ne lui avais encore dit, trois en fait ; je t’aime. Pendant ce moment d’extase, je lui avouais mon amour. Alors, elle me fessa, m’interdisant de le lui redire. Je ne compris pas, cette fessée me blessa au plus profond de mon corps, de mes sentiments pourtant sincère. Elle crut bon de me l’expliquer en me fessant encore, plus amoureusement cette fois. Notre différence d’âge nous interdisait tout amour, tout rapport physique aussi. Il est vrai que trois longues années me séparaient encore de ma majorité. Je m’excusais de mon emportement stupide. Elle me pardonna en me faisant une merveilleuse fellation. Au village, devant la menuiserie, mon patron nous attendait de pied ferme. On avait crevé en route et pour preuve, on sorti la roue de secoure qu’avait crevé d’un coup de tournevis, fallait bien justifier notre retard. Alors, mon patron me fit cadeau d’une montre, une belle montre dorée. Je n’étais pas peu fière de la porter. Il me remit aussi un billet de cent francs, une grosse somme pour l’époque. Pourtant, je remettais ce beau billet à Véronika, pour changer son pneu crevé et pour la remercier de son aide bien plus que précieuse. Elle embrassa mes joues en refusant mon beau billet de banque. Je fus un peu déçu, son baiser sur mon front fut mon réconfort. À la maison, avec mon patron et Véronika, on but un apéro avec mes parents. On mangea aussi, tous autour de cette grande ...
    ... table de la cuisine. Ma douce colombe assise près de moi, je me risquais à quelques caresses par-dessus le tissu de son pantalon. Dans ma petite chambre, je rangeais soigneusement mon argent avant de venir porter une charpente faite de mes mains, sans une once de métal, une charpente complexe que j’avais faite en dehors de mes heures, quand je n’étais pas chez ma professeure de sexe. Je la posais sur la table, recouverte d’un napperon de ma mère. Quand mon patron souleva le voile qui la recouvrait, je vis ses yeux briller de tout leur éclat et ma douce prof de me fixer longuement. On tourna, la retourna, la mesura, elle était à l’échelle, parfaitement faite jusque que dans le moindre détail, des chevilles de bois, des mortaises. Mon patron me demanda d’en faire une autre, la même. J’acceptais son défi avec un immense plaisir de voir reconnaitre mon travail. Véronika m’entraina sous la maison de mes parents, à l’abri des regards pour longuement m’embrasser. Pour elle, c’était pour elle que je l’avais faite. La suivante, je comptais bien la complexifier davantage encore en y ajoutant des fenêtres de toit et le recouvrir de bardeaux. Dès mon retour au travail, ma charpente trônait en bonne place dans la menuiserie. Ma professeure d’amour était aussi félicitée que moi pour mes examens réussis. Aussi, notre patron fit de Véronika et moi, une paire, une paire qui allait aller sur les chantiers ensembles. Mon père m’apporta, le jour de mon anniversaire, un coffre à outil complète, du ...
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