1. Mes aventures sur « Paris - Dakar »


    Datte: 11/12/2017, Catégories: fh, fhh, grossexe, plage, bain, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, roadmovie,

    ... respiration. La main baladeuse s’incrusta, caressa mon articulation, remonta imperceptiblement vers la cuisse et gagna du terrain repoussant la lisière de la tunique. Ni Tayeb, ni moi ne parlâmes, pas plus que Séba que je n’osai pas regarder. Peut-être était-il comme moi, subjugué ? Peut-être souffrait-il ? Quoi qu’il en soit, j’étais bien incapable de réagir et de toute façon n’en avais aucune envie. Possible aussi que Séba s’en foutait. Était-il encore amoureux de moi ? N’empêche, mon plaisir était pollué d’un filet de culpabilité. Je m’en voulus de tourmenter mon ex, ou mon futur ex, si vous voulez. Quoi qu’il en soit, nous n’étions plus dans les meilleurs termes. La main audacieuse refoula le tissu toujours plus haut, bifurqua légèrement pour gagner l’intérieur de la cuisse, là où l’épiderme est plus doux, plus tendre. Elle força le passage, s’immisça, se fit plus pressante, plus caressante, plus déterminée. J’avais trop à faire avec mes propres émotions pour être en mesure de prendre la moindre initiative. Ma poitrine était oppressée. Mon ventre me faisait mal. Tous mes muscles étaient bandés. J’avais une terrible envie de pisser. Je retenais mon souffle. Tayeb poursuivit imperturbable, calme, tranquille, assuré de ma reddition sans condition. Tous mes sens se focalisèrent sur le compte à rebours mental, décomptant millimètre par millimètre le temps qui restait avant qu’il n’appose son sceau sur mon sexe, preuve irréfutable de sa gloire. C’est à ce moment que Leïla ...
    ... s’amena pour desservir. Elle se glissa parmi nous, humble et silencieuse, belle comme un ange. Je vis son regard et crus lire de l’incompréhension, peut-être la réprobation. Un revirement inimaginable se produisit dans mon esprit. Des scrupules ? Pourquoi Bon Dieu ! Une honte inexplicable autant qu’inconcevable m’étreignit. Le sortilège était rompu. La magie n’opéra plus. Je dégageai ma jambe et m’éloignai hors de portée de la main prédatrice. N’ai-je pas regretté ? Si fait, maintes et maintes fois, mais le destin ne resservit pas l’opportunité et j’étais moi-même encore trop jeune, encore trop gourde pour prendre une initiative hardie. Le surlendemain dans l’après-midi nous étions en vue du cap Blanc. On commençait à apercevoir les premiers immeubles de la ville de Nouadhibou. ooo000ooo Nouadhibou, ou le peu que j’en vis, n’était qu’un immense cloaque. Une ville laide et sale. La misère contaminait toutes choses à terre et en mer. Les dizaines de navires qui avaient jeté l’ancre dans le coin étaient si mal entretenus que c’était à peine si on les distinguait des épaves innombrables rongées par la rouille, éparpillées ici et là dans la baie. En ville, l’indigence était pire, des taudis abritaient des putes sans âge et des ivrognes immondes. Le vent sifflait en permanence une rengaine irritante, propre à vous rendre fou. Un souffle erratique et pervers balayait les ruelles soulevant les volutes de poussières et éparpillant au gré de son humeur les papiers gras et autres ordures ...
«12...8910...18»