1. Mes aventures sur « Paris - Dakar »


    Datte: 11/12/2017, Catégories: fh, fhh, grossexe, plage, bain, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, roadmovie,

    ... je fis à peu près chou blanc ou tout comme, parce que je ne pus que supputer. La vision fut plus que fugace bien que j’écarquillai tout grand les yeux. La nébuleuse informe était trop massive pour ne pas m’impressionner et trop indistincte pour me satisfaire. Je revins au camp, quelque peu hallucinée, la tête bourrée d’images débridées. Au retour de ces apartés plus coquins que coupables, l’homme qui avait de la verve, du verbe et du talent, nous émerveillait de quelques récits. Ses histoires racontaient la vie d’une époque révolue quand la paix régnait et que le commerce florissait. Il lui arriva un jour, commença-t-il ce soir-là, de croiser une autre caravane avec laquelle il dressa campement commun. L’autre chef avait une fille, jeune et jolie, de laquelle il tomba follement amoureux. Le mariage fut scellé sur-le-champ, et consommé dans la nuit. Le lendemain chacun reprit sa route. Il n’entendit plus parler de l’épousée du désert pendant vingt ans. Puis un jour, il reçut une dame. — Te souviens-tu de ce jour au croisement de nos destins quand la lune enlumina notre amour ? lui remémora la dame.— Mais oui, je me souviens, acquiesça-t-il poliment.— Regarde le fruit de nos ardeurs, annonça-t-elle en montrant le grand dadais qui l’accompagnait. Je l’ai élevé seule et maintenant je te passe le relais. À toi, son père, de le conduire vers de plus hauts sommets, poursuivit-elle sentencieuse. Le chef Si Tayeb prétendit qu’il donna droit à ladite requête. Son fils fit de brillantes ...
    ... études dans une école prestigieuse à Madrid. Histoire vraie ou fausse ? Il se récria quand on douta. Mais il y avait plus, quelque chose que je ne pouvais étayer autrement que par l’intuition, je pressentis la déclaration subliminale derrière le propos. Déclaration redondante, car le regard brûlant du chef dénonçait déjà son désir tout autant que le message codé. Je devinai qu’il aurait volontiers célébré une autre union de ce genre. La vanité gonfla ma poitrine. Ce soir-là, je l’aurais suivi au bout du monde s’il avait seulement pris ma main. Après quelque temps, je ne comptais plus les jours ni le temps. Je n’en avais plus la force. Du reste, à quoi bon ? Mon esprit avait commuté sur pilotage automatique, programme économie d’énergie, en vue de survivre une heure de plus, un pas de plus, une dune de plus, une crête de plus, une vallée de plus. Le soir venu, je m’affalais sur le sable à côté de Séba, laissant égoïstement les autres préparer seuls le campement. Il n’y avait plus guère que le chef pour être capable de secouer ma morne morosité et cette sorte de flemme qui m’amollissait tout entière. Ou bien quelque vision nouvelle qui tranche fondamentalement dans cet horizon certes grandiose, mais foncièrement monotone. Ce que j’aperçus l’après-midi du lendemain était de cette nature. Le soleil était haut. L’horizon disparaissait derrière un halo luminescent au travers duquel j’entraperçus la silhouette d’un village. Celui-ci m’apparut d’abord un peu à la manière d’un mirage ...
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