1. Mes aventures sur « Paris - Dakar »


    Datte: 11/12/2017, Catégories: fh, fhh, grossexe, plage, bain, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, roadmovie,

    ... courraient et s’entremêlaient avec les lianes et la verdure dévalant la muraille. Le tout formait un étrange rideau naturel et vivant dont le pied baignait dans l’eau d’un ruisseau que l’on franchissait sur un petit pont pour rejoindre cette salle à manger pour le moins extraordinaire. Quatre lampes à pétrole harmonieusement disposées dispensaient une lumière parcimonieuse, qui donnait naissance à tout un univers de feux follets ondoyants parmi lesquels on s’immisçait timidement, craignant presque de déranger. Divers plats étaient sur les nattes. Des salades, mélange de verdure, de tomates, de pommes de terres cuites à l’eau et de carottes râpées, sur lequel étaient posés des œufs durs et des radis. D’autres contenant des olives, des pommes, des figues séchées, des dattes fraîches ainsi que divers autres condiments et mets que je n’identifiai pas. Des coussins étaient placés devant chaque couvert pour le confort des convives. Je comptai trois couverts, et de fait seuls Si Tayeb, Séba et moi prîmes place autour de l’autel somptueux. Je m’enquis quant à Aïcha, Leïla et nos autres compagnons, mais notre hôte éluda habilement mes interrogations. — Elles ont déjà mangé, consentit-il seulement sans donner plus d’explications, manifestement plus soucieux de vanter les spécialités locales que de débattre la problématique domestique. Comment insister la bouche pleine ? Je mastiquai consciencieusement mes lamelles de viande de chameau séchée, un peu surie, marinée dans de la graisse, ...
    ... mais pas n’importe quelle graisse, rien que de la graisse spécialement choisie, extraite de la bosse. J’accommodai mes friandises comme il m’était recommandé, avec une noix de beurre. À croire que ce mets n’était pas assez gras, mais à cette époque la diète ne me souciait guère. Cette nourriture était tout à fait particulière. Un délice. Du moins pour mon goût, car je crus comprendre que Séba ne partageait pas mon avis. — M’dis pas que tu aimes ça pour de vrai, couina-t-il à mon oreille, presque offusqué parce que je me goinfrais de ce qu’il ne pouvait pas piffer. La suite fut plus classique, méchoui, légumes et fruits avec le traditionnel thé servi dans des petits verres, à la façon mauritanienne. Ce soir-là, j’en appris un peu plus sur le rituel des trois verres. — Le premier verre est pour la bienvenue, le deuxième pour l’amitié, le troisième pour signaler qu’il est temps d’aller se coucher, plaisanta notre hôte hilare. Ne le prends surtout pas au pied de la lettre, corrigea-t-il en posant sa main sur mon genou comme pour me retenir. J’étais assise sur un coussin un peu à la façon des amazones, buste droit, jambes jointes, genoux repliés. Mon hôte en revanche relâchait à l’horizontale dans la position des rois fainéants, à l’instar de ces Romains festoyant avachis sur leur couche. C’était la première fois qu’il osait ce genre de familiarité. Jamais auparavant il ne m’avait touchée. J’en fus surprise, agréablement surprise. Mon cœur se mit à battre la breloque. Je retins ma ...
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