Pour une Queue Montrée (4)
Datte: 28/12/2017,
Catégories:
Divers,
... difficile pour elle à l’époque de supporter mon regard et ma présence, que ça lui mettait une pression morale, même si je ne pensais pas à mal et que nous avions parlé de tout ça. Prendre une réelle distance géographique l’aida à regarder notre instant de folie avec un peu plus de hauteur, et aussi retrouver ses sentiments de sœur à qui son frère manque. Mais ce qui l’aida vraiment à se débloquer ? Un copain qui était entré dans sa vie. Pour être honnête avec elle, il finit après quelques mois par lui avouer avoir couché de temps à autre avec sa propre cousine dans ses jeunes années. Laurianne, pour le rassurer, lui fit donc l’aveu. Elle me confia que dire cela à quelqu’un d’autre que moi l’avait libérée d’un énorme poids, surtout parce que son copain, bien que surpris par une expérience avec une telle proximité familiale, la comprenait très bien. Ils se sont séparés, maintenant. Fort heureusement en bons termes, et elle garde contact avec lui. Même si ce n’était toujours pas autant qu’avant notre fameux après-midi, nous ...
... arrivions à parler un peu plus du sexe avec nos amants et maîtresses. Laurianne parvint aussi à parler de nous sans plus être gênée. Ce que je désirais avait fini par arriver : c’était notre gentil secret. Nos blagues incestueuses jadis innocentes, hier coupables, étaient aujourd’hui devenues complices. Nous en reparlions avec nostalgie, omettant la crise qui s’en était suivie pour ne garder que les bons moments. Nos parents n’en ont jamais rien su, heureusement pour nos têtes ! Pour autant, ma sœur et moi ne refîmes jamais l’amour. Elle n’était pas prête ni d’accord pour s’y adonner, et je dois admettre que si autrefois je me sentais prêt face à une éventualité, les choses ont changé depuis. J’allais avoir vingt-cinq ans. D’autres expériences, variées, m’ont – je pense – assagi sur ce sujet. Je préférais garder cet événement comme un agréable souvenir, de la même manière que je gardais le souvenir de ma première copine. Je l’aimais énormément, mais n’éprouvais plus aucun désir pour Laurianne. Et c’est bien mieux comme ça.